quinta-feira, 30 de outubro de 2014

Promenades littéraires dans «la mer des ténèbres»


O mundo ficou boquiaberto com a atribuição do prémio nobel da literatura a P. Modiano. Um dos argumentos a favor da prosa do escritor francês foi o seu contributo para a perpetuação da memória de Paris, do génio do lugar. 

Por exemplo, no livro Um Circo Que Passa são frequentes as referências a ruas e a monumentos míticos da cidade, na década de sessenta. Nesta novela dois adolescentes, enamorados e separados dos pais, erram por Paris. Ele quer ser escritor e tem uma proposta de emprego como bibliotecário, enquanto ela esconde-lhe o seu nome verdadeiro e a vida de prostituta que leva, após abandonar um circo de cafés. No fim a jovem tem um acidente de automóvel.

A memória de Modiano é a memória, quase cinematográfica, da tragédia. Mas não faz qualquer sentido compará-lo ao genial Marcel Proust. Este último refletira sobre os grandes temas da humanidade: o amor, o vício, o crime e a política.
Patrick Kéchichian, num artigo publicado em dezembro de 2006 no jornal francês Le Monde, já considerava Modiano entre os melhores escritores que escreveram sobre Paris (com algum exagero, basta lembrar L.F. Céline e F.S. Fitzgerald):
En 1937, Paul Valéry écrivait ceci: «…[PARIS c’est lui qui met ce nom en majuscules…] est bien autre chose qu’une capitale politique et un centre insdustriel, q’un port de première importance est un marche de toutes valeurs, q’un paradis artificiel et un sanctuaire de la culture. Sa singularité consiste d’abord en ceci que toutes les caractéristiques s’y combinent, ne demeurent pas étrangères les unes aux autres» Que faire, que conclure, alors, de cette «singularité?» «Penser PARIS? Plus on y songe, plus se sent-on, tout au contraire, pensé par Paris
Tous les amateurs, amoureux et autre piétons de Paris ne feront pas de cette remarque une énigme. L’idée d ‘abord de l’organisme solidaire, du réseau, du tout formé par d ‘innombrables «caractéristiques», parle immédiatement à leur esprit. Ils peuvent, tous ces marcheurs, éprouver cela au présent. Mais pour traduire cet étrange sentiment de plenitude plurielle, de totalité éclatée, il faut avoir recours à la littérature. Là, en quelques pages de Mercier, Hugo ou Baudelaire, de Huysmans, de Patrick Modiano, Jacques Réda ou Olivier Rolin, on entendra les bruits, le souffle et les melodies internes de cet organisme vivant qui ignore le repos.
La littérature qui a pris et prend encore Paris pour thème est immense. Elle accompagne l’histoire de la ville, s’y arrête, revient en arrière, rêve à partir d’elle.
Marie-Claire bancquart vient de publier le troisième volet d’une trilogie consacrée à la littérature de Paris. Aprés la Belle Epoque et le surréalisme (les deux réédités à La Différence), c’est de Paris dans la littérature française après 1945 (éd. de La Différence, 280 p.) qu’il est question. Le plus récentes mutations de la capitale donnent une tonalité particulière à la prose et à la poésie des écrivains. La mémoire, comme chez Modiano, joue un rôle essentiel, ainsi qu’une volonté d’inscrire dans les phrases ce que la realité est un train d’annihiler.(…)
  O meu nome, para receber o Nobel, seria o do poeta espanhol, António Gamoneda.                                         

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